La cure psychanalytique

La « talking cure » ou « cure par la parole ». Les paroles qui soignent ou se soigner par la parole, tel est le sens que l’on doit attribuer à la cure analytique. L’action de la psychanalyse se fonde sur la puissance de la parole. La parole possède une force qui peut être mise au service de la guérison.

"Tout désir, même celui de parler, est un désir de vivre." H. AQUIN

Comment ça se passe lors d’une consultation ?

L’entretien préliminaire :

C'est le tout 1er rendez-vous, la 1ère rencontre entre l'analysant et l'analyste. C'est au cours de ce 1er entretien que le patient va parler de lui, se raconter et dire à l'analyste pourquoi, il pense avoir besoin de commencer une cure analytique.

L'analyste va, en fonction de ce que lui aura livré son interlocuteur, interpréter la séance et déterminer si une cure est nécessaire ou pas. Si le désir de l'analysant est véritablement de commencer une cure, la règle analytique est expliquée et posée. Une fois acceptée par l'analysant, les autres séances sont programmées. 

Quel choix : Divan, face à face ou téléphone ? 

S’allonger sur le divan est censé favoriser la relaxation et en même temps les productions langagières spontanées. Dans ce cas, l’analyste est assis derrière le patient. Cette situation permet à l’analysant d’oublier qu’il parle à quelqu’un et ne peut en aucun cas croiser le regard de l’analyste. Mais s’allonger sur le divan n’est pas obligatoire…

Le face à face est devenu plus courant. Dans ce cas, l’analyste s’assoie à son bureau et l’analysant en face de lui. On peut commencer la cure sur le divan et continuer en face à face ou bien faire toute la cure en face à face.

Toutefois, se déplacer en cabinet n'est plus obligatoire. De par l'évolution de la société et dans la perspective d'une adaptation au monde moderne, une 3ème possibilité s'offre à vous, à savoir, des séances par téléphone.  Les cures par téléphone sont destinées aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer, quelle qu'en soit la raison : handicap moteur, éloignement géographique, absence de psychanalyste aux alentours du domicile, non détentrice du permis de conduire ou retrait de celui-ci, problème de garde des enfants, ...